mercredi 17 septembre 2008

Miam

Les voyages, l'altitude, ça creuse, malgré le fait qu'on soit entouré de dés(s)ert !

Je vais tenter de résumer la façon américaine de faire. En général, il est assez facile de trouver un restaurant, même sans réservation car ce n'est pas dans la mentalité de refuser une vente. Ensuite, on trouve une très grande variété de restaurants et de cuisines différentes, mais la plupart sont légèrement américanisées voire néo-mexicanisées.

Donc on commence par du typique : au premier plan fajitas (enfin la matière premiere), au deuxième plan un starter/appetizer (à ne pas confondre avec une entrée qui est ici le plat principal) composé de tortillas, et ensuite un Martin, devant son burrito, un verre de Coca (sûrement light, mais ici on dit diet).
La grosse différence par rapport à la France est qu'ici les serveurs sont à nos petits soins, étant principalement rémunérés par les tips/gratuities* (pourboires). Le salaire minimal au États-Unis n'est que de 70 cents de l'heure, on comprend mieux pourquoi il est normal de laisser entre 15 et 18% du prix TTC au serveur. L'inconvénient est qu'il est difficile sans gros calculs de savoir combien l'on va payer au moment où on commande, l'avantage est que l'on manque de rien. La plupart des boissons (non alcoolisées ...) bénéficie d'un refill, c'est à dire que l'on peut en boire autant que l'on veut. À ce sujet, dans les fast-food, ce n'est pas la peine de demander Large ou Huge pour la boisson car de toute façon on peut se resservir à la fontaine à sodas (et puis le small est déjà aussi gros que le géant français ...). Le seul intérêt des grandes tailles est que beaucoup de gens ici prennent leur verre pour le boulot ou pour la voiture.

Un petit exemple de cuisine typique, la cuisine Thai ! À noter que les niveaux d'épices les plus élévés sont à mon avis à proscrire.

Une variation de cuisine japonaise, avec des New-Mexico rolls contenant du ... piment vert. Mais c'était vraiment pas fort par contre.

Alors que dans les vrais restos néo-mexicains, on peut tomber là dessus : c'est petit, c'est vert, ça ne paye pas trop de mine et c'est pas très fort au début ... mais la suite est assez chaude. Je pense que si Florent passe par là il pourra confirmer qu'il y a laissé une petite larme !

Et maintenant, on passe à un plat mythique pour les américains : les ribs (côtes) ! Me voilà devant ma petite assiette 6 ribs de boeuf, 6 de porc. Pour donner une idée, le verre que l'on aperçoit au premier plan contient entre 75cL et 1L (et j'en ai quand même bu 2, mais le taux d'humidité est assez bas aussi, donc il faut boire :)). Évidemment, je n'ai pas tout mangé en un repas, mais l'autre gros intérêt des restaurants américains est le doggie-bag (ou to-go-box), on ne gaspille pas (qui a dit pour une fois ?) et on emporte ses restes chez soit.

La taille des plats et la peur à la vue de la taille des samples nous a la plupart du temps empêché de prendre des desserts.

* : il y a une légère différence entre tip et gratuity due au fait que la gratuity est obligatoire, on ne peut pas ne pas la payer. Elle est souvent ajoutée d'office à la note dans les régions touristiques ou lors des repas de plus de 5-6 personnes.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Les ribs n'ont pas l'air de faire grossir!

Anonyme a dit…

C'est bizarre ta mère n'a pas pensé à écrire :
" c'est le repas de tata pour une année ! "
C'était bon ?

Amandine a dit…

Comme c'est gentil et généreux de ta part de sacrifier ta santé et ton appétit à notre instruction des mœurs américaines! J'imagine le sacrifice sans peine!

Cheche a dit…

Suite à la visite de Bob(o), j'ai refait un petit trip restos mais je commence à m'inquiéter ... Au resto à viande, à chaque fois je mange un peu plus, cette fois j'ai mangé mes ribs en entier !!!!!!!!!